Chicago Le maïs profite de solides ventes américaines à l'étranger
Le cours du maïs, tout comme ceux du soja et du blé, ont avancé jeudi à Chicago, aidés par des ventes américaines à l'étranger supérieures aux attentes d'après un rapport hebdomadaire de l'USDA.
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Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé, a clôturé à 3,6500 dollars contre 3,6100 dollars mercredi à la clôture. Alors que les estimations des marchés agricoles portaient sur une fourchette entre 500 000 et 1,1 million de tonnes, les ventes hebdomadaires américaines de maïs à l'étranger se sont globalement affichées à 1,42 million de tonnes selon les chiffres du département américain de l'agriculture (USDA) pour la semaine achevée le 12 juillet.
« La demande pour le maïs américain montre toujours des signes de robustesse », a commenté Steve Georgy de la société de courtage Allendale. Le cours du maïs a ainsi clôturé sa quatrième séance de suite en hausse alors qu'il avait atteint son plus bas niveau en presque deux ans la semaine dernière, à 3,4000 dollars le boisseau.
Le rapport hebdomadaire de l'USDA a été plutôt neutre concernant le blé et le soja qui ont respectivement affiché 300 000 t et 866 000 t vendues à l'étranger, dans la fourchette des anticipations.
La Chine se remettra à acheter du soja américain
Le cours du soja a aussi progressé pour la quatrième séance de suite alors qu'il avait atteint en fin de semaine dernière son plus bas niveau en neuf ans. « Le soja américain est moins cher que le brésilien et il se dit que le Pakistan, ainsi que d'autres pays, vont venir de ce fait faire leur marché aux États-Unis », a affirmé Jack Scoville de Price Futures Group. Mercredi, l'USDA avait notamment dévoilé une vente de 199 500 t au Pakistan, un acheteur peu actif par le passé sur le marché américain d'après plusieurs analystes.
Selon M. Scoville, la différence entre le prix du soja aux États-Unis et en Amérique du sud reflète l'imposition par la Chine, le plus gros acheteur de soja américain l'an dernier, de taxes punitives de 25 % sur les importations de soja en provenance des États-Unis. « Personne ne pense que l'Empire du Milieu va se remettre à acheter du soja américain à court terme mais il finira par le faire » étant donné les énormes besoins du pays pour nourrir son bétail notamment, a toutefois ajouté M. Scoville.
La chute du dollar a soutenu les cours des matières premières agricoles
Le blé, au même titre que le soja et le maïs, a été soutenu en deuxième partie de séance par un net recul du dollar suite à des propos du président américain Donald Trump dans une interview à la chaîne américaine d'informations financières CNBC. Dans des extraits diffusés jeudi avant une retransmission intégrale attendue le lendemain, celui-ci a déclaré qu'il n'était « pas content » au sujet de la politique de la banque centrale américaine (Fed) qui relève progressivement les taux d'intérêt. Une baisse du dollar favorise les achats de matières premières libellées dans cette monnaie pour les investisseurs munis d'autres devises.
Le boisseau de blé pour septembre, le contrat le plus échangé, a terminé jeudi à 5,0425 dollars contre 4,9450 la veille. Le boisseau de soja pour novembre, le contrat le plus échangé, a clôturé à 8,6150 dollars contre 8,5775 dollars mercredi.
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